Au Ghana, tous les matins, un instituteur est obligé de faire une partie de son trajet à la nage, avant de se rendre sur son lieu de travail. Âgé de 36 ans, Kwame Mensah se plaît bien dans cette façon de vivre, qui lui permet de transmettre le savoir à ses élèves.
Le travail ennoblit l’homme et le rend indépendant. Mais, parfois, ce n’est pas aisé de se lever, les matins, et d’aller vaquer à ses occupations quotidiennes, surtout, quand on vit dans une zone rurale, où les conditions de transport restent précaires, et les voies de communication, non-carrossables.
En effet, au Ghana, un instituteur, du nom de Kwame Mensah et âgé de 37 ans, a décidé de donner le bon exemple, en se rendant sur son lieu de travail, alors qu’il doit, obligatoirement, traverser une rivière. Ne pouvant pas faire le détour, trop long, ce brave homme a choisi l’option de faire une partie du trajet à la nage, afin de garder sa moto au sec.
Imaginez un fonctionnaire, qui doit se rendre au travail tous les matins, alors qu’il doit traverser un cours d’eau à la nage, et continuer son trajet à moto. Juste à l’idée de se livrer à ce parcours du combattant, bon nombre de personnes pourraient démissionner, avant, même, de pouvoir commencer. Ce n’est, pourtant, pas le cas de Kwame Mensah, qui a choisi de braver les obstacles de la nature, pour exercer son sacerdoce, celui d’enseigner.
La diffusion du reportage, qui retrace le calvaire quotidien du trentenaire, émeut les internautes. L’exemple de ce Ghanéen prouve, à suffisance, que rien n’est impossible dans la vie, pour peu qu’il y ait de la passion dans ce que l’on fait.