Alors qu’il pensait que les députés sud-africains allaient condamner l’opération russe en Ukraine, le parti d’opposition Alliance démocratique a initié des débats sur la situation, mais la majorité parlementaire a soutenu l’opération russe en Ukraine.
« Il n’y a absolument rien d’erroné dans l’opération militaire en Ukraine, parce qu’elle vise à prévenir l’élargissement futur de l’Otan », a indiqué Floyd Shivambu, vice-président du parti Combattants pour la liberté économique, cité par le site News24. « Notre parti ne veut pas remettre en question nos relations avec la Russie. L’URSS et surtout la Russie ont aidé l’Afrique du Sud dans la lutte contre l’apartheid. La Russie est une véritable amie de l’Afrique du Sud et nous ne devons pas la rejeter. Nous ne pardonnerons jamais l’Otan pour le meurtre du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi », a-t-il poursuivi.
« Les racines du conflit en Ukraine résident dans la politique de l’Occident, surtout des États-Unis », estime à son tour Munzoor Shaik Emam, député du Parti national de la liberté. « La Russie demande tout simplement de ne pas s’approcher de ses frontières. Il s’agit actuellement d’une menace pour la Russie. Nous oublions les droits de l’homme, violés par les Ukrainiens eux-mêmes », assure le député.
De son côté, Ganief Hendricks, député du parti Al Jama-ah, a souligné que son parti soutenait la politique du président sud-africain Cyril Ramaphosa sur la crise en Ukraine, et a dénoncé les politiciens qui qualifiaient cette position de « peu patriotique ». « Nous ne devons pas torpiller la politique de notre commandant en chef », a-t-il souligné.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa s’est récemment entretenu avec son homologue russe Vladimir Poutine et a laissé entendre que Pretoria pourrait jouer le rôle de médiateur entre Moscou et Kiev. Il a également expliqué sur Twitter la « position de l’Afrique du Sud sur le conflit actuel » et a souligné que ce dernier devrait être réglé « à l’aide de la médiation et des négociations », notamment avec la participation des « organisations capables de contribuer au règlement du conflit ».
On ne pardonne pas quelqu’un. On pardonne à !! quelqu’un. Même un élève de Cm1 ne ferait pas cette faute en temps normal. Faites vous relire bon sang! Le niveau a chuté au Bénin.