Le président de la république du Bénin s’est adressé à la nation, samedi 31 août 2021, la veille de la célébration des 61 ans d’indépendance du pays. Dans ses propos, le locataire du Palais de la Marina a abordé un pan essentiel de l’état du pays et de toute l’Afrique, l’indépendance factice.
Patrice Talon, dans son discours à la nation, a évoqué évidemment l’état de la nation et les réformes en cours pour améliorer le bien-être de la population. Cependant, le président béninois a évoqué sans langue de bois, le manque d’indépendance réelle du Bénin en tant qu’Etat. Le chantre de la « Rupture » mis en évidence qu’il est temps pour les Béninois et autres Africains d’arracher réellement cette indépendance, dont ils semblent fiers depuis six décennies.
En réalité, le Bénin et la plupart des pays d’Afrique n’ont jamais été indépendants. Il ne s’agissait que d’une mise sous tutelle voilée par un calque de liberté de décision, dont ces pays refusent, eux-mêmes, de se défaire, cela profitant à certains dirigeants, aussi cupides que dépourvus de toute notion de patriotisme et d’honneur. Il est donc tant selon le président béninois, de mettre les chances aux côtés du pays pour sonner le début d’une nouvelle ère sur le continent où le peuple commence à prendre conscience.
« Nous avons enfin compris qu’il ne faut pas se contenter d’être seulement politiquement indépendant. Mais qu’il faut surtout travailler, encore et encore, pour se développer, s’émanciper, pour ne pas dépendre de la charité des autres, afin d’être véritablement indépendant », a déclaré Patrice Talon. « Cette volonté de nous développer nous aussi, nous a fait prendre conscience que notre destin est exclusivement entre nos mains et désormais à notre portée », a-t-il ajouté.
Le président béninois explique à ses compatriotes que leur sacrifice et leur détermination dans le travail consciencieux et dans le respect du pacte social établit, ont aidé le pays à faire un véritable bon en avant. « C’est elle (la volonté) qui explique les avancées remarquables qui nous permettent de construire pas à pas, dans tous les domaines, les fondamentaux de notre développement socioéconomique, en vue de notre mieux-être individuel et collectif », a martelé Talon.
Patrice Talon a amorcé une pente extra-glissante dans sa gestion du « petit Bénin » en tentant, à sa manière, de réinventer la démocratie, de lancer un ballon d’essai d’une « démocratie adaptée ». Et, contre toute attente, le pays connait une avancée notable dans sa longue et périlleuse route vers l’indépendance, la vraie. Ceci, malgré les pièges et les coups bas pour tenter de freiner cette lancée; des coups foireux, dont, malheureusement, les auteurs sont des Africains, des béninois, manipulés depuis le nord ou depuis leurs poches.
L’autre grand chantier pour Talon
Outre la poursuite de son travail actuel qui, nonobstant les imperfections çà et là, demeure exceptionnel, Patrice Talon doit savoir et sait d’ailleurs, qu’il ne peut pas y arriver tout seul, quelle que soit l’immensité de sa volonté de faire, évidente, d’ailleurs. Cependant, c’est déjà un début de commencer quelque part et il faut avoir le culot d’aller au bout du chantier. Dans ce sens, Talon a fait appel à tout le pays afin que le travail soit une tâche d’ensemble.
« Enfants du Bénin, notre foi en notre patrie, notre volonté de la voir de plus en plus forte et respectée, commandent de conjuguer nos efforts. Nous savons qu’ensemble nous avons toujours été plus forts face aux défis. Je ne doute donc pas que chacun de vous restera disponible et engagé pour notre indépendance effective », a lancé le locataire du palais de la Marina. Si cet appel est particulièrement lancé aux béninois, c’est également un vibrant appel lancé aux peuples d’Afrique en quête de liberté et d’épanouissement.
Ce sera un énorme travail pour Talon de convaincre des pairs d’Afrique d’aller dans cette dynamique avec lui, mais il a le devoir de l’essayer. Il est clair que la plupart des dirigeants en Afrique ne le suivraient pas, ne voulant pas oser frustrer leur « maître » de l’autre bout du monde, mais il est du devoir de Patrice Talon dans son élan panafricaniste, d’essayer avec ceux qui sont à même de comprendre et de leur montrer qu’il est temps pour le continent d’aller de l’avant.
Le président Talon constitue aujourd’hui une lueur d’espoir, non pas pour le Bénin uniquement, mais pour l’Afrique entière, l’Afrique résiliente, l’Afrique libre et prospère.
Aucune lueur d’espoir en vue, je crois qu’en tant que Journaliste vous faites preuve d’inculture rocambolesque. aucune independance ne peut se réaliser sans une souveraineté militaire et monétaire, vous y voyez des germes dans ce sens en Afrique? allez vous cultiver un peu avant d’écrir ces articles…..