Une élève de CM1, malade, puis confiée à un tradi-thérapeute, a fini par devenir la compagne de ce dernier. Suite à plusieurs tentatives de récupérer la petite fille, les parents se sont confiés aux autorités compétentes. Les faits se sont produits à Korhogo, en Côte d’Ivoire.
Après des tentatives infructueuses d’obtenir la guérison de leur enfant, une famille l’a confiée à un célèbre tradi-thérapeute, répondant au nom de Karim, dont elle a entendu parler, via les ondes des radios locales.
Selon la presse, après consultation de la malade, du nom de Korotoum, élève en classe de CM1, à l’EPP Sediogo, le sieur Karim fait comprendre aux parents que leur enfant est sous le coup d’un envoutement, et que le mieux serait que la fille reste chez lui, afin qu’il puisse conjurer le mauvais sort, qui pèse sur cette dernière.
Dès lors, la famille de la petite Korotoum cède à la proposition du guérisseur. Le séjour de l’élève commence en mars 2022. En mai, les instituteurs de la petite fille font savoir aux parents de la petite fille qu’elle devait se préparer, en vue de la composition de fin d’année.
L’homme refuse de lâcher prise …
Une fois sur place, qu’elle ne fut la surprise de la famille de Korotoum, lorsque Karim refuse de lâcher prise. Et, de surcroît, le guérisseur charge les proches de l’enfant d’aller transmettre un message osé aux instituteurs. « Allez dire à ces instituteurs que Korotoum est déjà mariée, et que son école s’arrête-là. », aurait tempêté Karim, avec une audace déconcertante.
Suite à la position inflexible du sieur Karim, les parents de Korotoum entament des négociations avec le guérisseur, en vue de la libération de leur enfant. Leurs démarches, ayant été vaines, ils confient l’affaire au chef de canton de la localité, dont l’intervention ne fera pas non plus bouger les lignes.
Devant le refus systématique du tradi-thérapeute de relâcher la petite, la famille transmet le dossier à la brigade de gendarmerie de Korhogo, qui n’aura pas réussi à faire fléchir Karim. Dépités, les proches se tournent vers le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, et au ministre de l’Emploi et de la Protection sociale.
En attendant de connaître une issue favorable, l’affaire est pendante devant les autorités ivoiriennes.