Cameroun : Cynthia Fiangan plaide non-coupable, son jugement reporté au 21 septembre 2022

Présentée au président du tribunal de première instance du Cameroun, mercredi 20 juillet 2022, après avoir été arrêtée, le jour précédent, le jugement de Cynthia Fiangan, qui devrait avoir lieu, en août dernier, s’est, finalement, tenu, le mercredi 7 septembre 2022. De tout, on retient que le procès a été ajourné et reporté au 21 septembre prochain, après que la jeune femme a plaidé non-coupable, des faits, qui lui sont reprochés.

Christelle Atanganan, alias Cynthia Fiangan, du nom de cette jeune femme, 18 ans, qui a été arrêtée par la police camerounaise, mardi 19 juillet 2022, et présentée au président du tribunal de première instance du Cameroun, le jour suivant, n’est pas, encore, sortie d’affaire.

Non-coupable !

Alors qu’elle croupit à la prison centrale de Kondengui, à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun, depuis son passage devant le tribunal de première instance du pays, Cynthia Fiangan a été présentée devant la même juridiction, dans la journée du mercredi 7 septembre dernier, apprend-on des médias locaux.

D’après les informations de la presse, la jeune femme aurait plaidé non-coupable, des faits, qui lui sont reprochés, à savoir : « outrage public à la morale » et « outrage à la pudeur ». Selon des sources judiciaires, le procès a été ajourné et reporté au mercredi 21 septembre prochain.

Après avoir plaidé non-coupable, les médias estiment que la ligne de défense qu’a adoptée Cynthia Fiangan pourrait lui compliquer la tâche, d’autant plus que l’adolescente, lors de sa première comparution, mercredi 20 juillet 2022, avait expliqué, en chaudes larmes, s’être engagée sur cette voie, dans le but de se faire de l’argent.

Faut-il le rappeler, Cynthia Fiangan s’est fait un nom sur les réseaux sociaux, en publiant des vidéos explicites, sans se cacher le visage. Les publications de la jeune Camerounaise avaient atteint un tel sommet que des voix se sont élevées, pour dénoncer la dépravation des mÅ“urs. Les autorités judiciaires ne sont, d’ailleurs, pas fait prier, avant de mettre la main sur la jeune influenceuse.